Ses regards se portaient, vers des terres lointaines
Où il pourrait bientôt, mettre en oubli ses peines
Connaître une autre vie, il s’y voyait déjà
Pourquoi rester ici, tout l’attendait là-bas !
Un jour il se leva, prenant sa décision
De quitter sa famille, de laisser sa maison
Il partit conquérant, satisfait de son choix
L’aventure l’attendait, sur ce chemin de roi !
Il vécut sans compter, croquant à pleines dents
Cette vie de plaisir, qui ne dura qu’un temps
Le laissant sans argent, sans ressource, sans ami
Qui le fit revenir, dans sa maison chez lui.
Son père l’attendait, oh ! Depuis si longtemps !
Il lui pardonnerait, car c’était son enfant
Le serrant dans ses bras, contre lui il le prit
Et la fête commença, et le bonheur aussi !
Dieu nous attend ainsi, ses bras nous sont ouverts
Pourra-t-il nous serrer, contre son cœur de Père ?
En revenant vers lui, nous serons accueillis
Car la Bible le dit, paroles de Jésus-Christ.
Lecture 45 : Ésaïe 44 v 22 :« J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée ; reviens à moi, car je t’ai racheté ».
Ce poème est inspiré de la parabole du fils prodigue, que Jésus nous a laissée dans l’Évangile de Luc 15 v 11/32.
Elle nous rappelle toute la grâce et la miséricorde divine, et invite toute personne à venir à Dieu ou à revenir si comme ce jeune homme de la parabole elle a abandonné sa relation avec Dieu son Père Céleste.
Le titre : « De retour à la maison » a été volontairement choisi, pour rappeler à chacun que notre place est auprès de Dieu, et qu’il est indispensable de revenir vers lui, et que loin de lui nous ne serons que triste, malheureux et insatisfait.
Le monde ne peut pas rassasier notre âme, elle est assoiffée de vérité que seul Dieu en Jésus-Christ peut assouvir.
Quel bonheur alors, que ce jour où nous faisons demi-tour pour revenir vers les choses spirituelles ! C’est ce que la Bible appelle « la conversion » ! Et Dieu dans sa grande bonté et miséricorde nous attend les bras ouverts pour nous pardonner et nous réhabiliter dans cette place qui nous attend dans sa maison, qui est également notre maison ! Nous devenons alors enfants de Dieu comme le dit Paul aux Éphésiens : « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu » (Éphésiens 2 v 19).
Gracieusement autorisée par: Yves Prigent, poète chrétien