L’apôtre Paul avait fait cet énoncé de principe pour corriger la mauvaise compréhension des rôles et des relations hommes-femmes des Corinthiens.
« Je veux que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ (1 Cor 11.3)”.
Et Aux Éphésiens, il a déclaré : « que la femme soit soumise à son mari, car le mari est le chef de la femme (Éph. 5. 22) »
À peu près deux mille ans plus tard, ce sujet continue à susciter des vifs débats dans toutes les couches de la société.
Et on continue à être témoin soit de la mauvaise compréhension ou de la mauvaise application de la subordination et l’égalité des femmes mis de l’avant par l’apôtre au chapitre 11 de 1 Corinthiens.
Il a rappelé aux versets 11 et 12 que l’homme et la femme sont égaux afin que l’homme n’abuse pas de son autorité. Car, il faut reconnaître qu’il n’a sur la femme aucune supériorité innée.
Cependant, cela n’empêche pas qu’il soit le chef, car son autorité lui a été déléguée par Dieu, afin qu’il l’utilise pour la gloire de celui-ci.
De ce fait, on n’a pas à remettre en question l’autorité de l’homme, car la bible l’a dis clairement qu’il est le chef. Et celui-ci n’a non plus aucun droit d’exercer son autorité de façon tyrannique puisque la femme est son égale.
Elle n’est inférieure à lui ni intellectuellement, ni fonctionnellement, ni moralement, ni spirituellement.
Elle est seulement différente de lui. Tout compte fait, le machisme n’est pas plus biblique que le féminisme.
Ainsi, au milieu de ce labyrinthe, l’homme doit absolument faire une auto critique pendant que la femme elle-même se pose la question ultime : l’homme, est-il chef comme Dieu le veut?