Il a été élu, sans surprise, président du Brésil malgré ses dérapages racistes, misogynes et homophobes. Voici cinq choses qui vont vous surprendre sur Jair Bolsonaro, le nouveau président brésilien.
1. Un chrétien d’extrême droite
De confession catholique, il a reçu l’appui des chrétiens évangéliques qui représentent environ un tiers de la population.
2. Un ex-capitaine de l’armée
L’ex-capitaine de l’armée, il ne cache pas sa nostalgie pour la dictature militaire (1964-1985). Selon le Journal de Montréal, « sa carrière militaire a été émaillée d’épisodes d’insubordination: il a même été accusé dans les années 1980 d’une tentative d’attentat à la bombe pour obtenir une augmentation de solde ». Il a été surnommé «Cavalao», le grand cheval à cause de sa force physique remarquable.
3. Parlementaire peu productif
En 1988, il est élu conseiller municipal. Trois ans plus tard, il a obtenu son premier mandat comme député fédéral. Il s’est fait constamment réélu depuis. Pourtant, il n’a réussi à faire approuver en 27 ans, seulement deux projets de lois.
4. Un admirateur de Trump
Il cite assez souvent le président américain Donald Trump, qu’il semble admirer. D’ailleurs, il est surnommé le «Trump des tropiques».
5. Programme politique flou
Si son programme politique reste à bien des égards flou, il est pour la libération du port d’armes et la réduction de l’âge pénale à 17 ans. Il est connu également pour ses propos contre l’homosexualité. Il s’est vendu surtout avec des discours anti-corruption et lutte contre la grande criminalité au Brésil.