Jésus, tu es mort pour moi
Crucifié à Golgotha
Et j’étais si loin de Toi
Te reniant dans mes débats.
Moi, je t’avais rejeté
Et repoussé de mon cœur
Mais Toi, tu m’as recherché
Pour m’accorder le meilleur.
Tout tournait autour de moi
Attaché à ce monde
Sans réaliser qu’en Toi
Amour et paix abondent.
Moi, je l’écris aujourd’hui
Toute ma vie a changé
Car en Toi je suis béni
Et mon âme est apaisée.
Pourras-tu compter sur moi,
Que je sois un vrai témoin ?
Moi, je parlerai de Toi
À ces blessés du chemin.
Moi, je confesse maintenant
Tu peux transformer les vies
Si en Toi on est confiant
Tu es celui qui guérit.
Toi et moi, nous sommes unis
Quel bonheur! Quelle assurance!
Toi, mon frère et mon ami
Moi, je vis par ta présence.
Toi, qui lis ces quelques vers
Où en es-tu avec Dieu ?
Moi, je sais qu’il est mon Père
Et en lui je suis heureux !
Lecture : Jean 21 v 22 :« Toi, suis-moi… »
C’était une véritable relation que Jésus réclamait à son disciple. Pierre devait dépendre que de lui, et toute autre influence était à proscrire.
Aujourd’hui, ce sont les mêmes conditions qui sont requises à tous celles et ceux qui se réclament du christianisme. Cette proximité est essentielle, si nous prétendons que nous sommes enfants de Dieu, et nécessite une intimité avec notre Seigneur. Cette scène du repas avec Jésus, entouré de ses douze apôtres est parlante et nous enseigne sur notre relation avec lui : « Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus » (Jean 13 v 23). Il faut surtout comprendre que Le Christ appréciait particulièrement cet apôtre, qui recherchait sa présence ; mais bien entendu il aimait chacun de ses apôtres !
Moïse avait une relation privilégiée avec Dieu : « L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle avec son ami » (Exode 33 v 11).
Par Yves Prigent
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