Luis Fernando Camacho, évangélique
pentecôtiste, a annoncé le 29 novembre qu’il se présentera aux élections
présidentielles de Bolivie en 2020.
Avocat de profession et homme d’affaires, il a été l’une des figures
majeures de l’opposition à Evo Morales, l’ancien président, appelant les Boliviens
à une grève générale.
De droite, il est surnommé le «Bolsonaro
bolivien», en référence au président brésilien. «Comme son voisin, il présente un profil d’homme attaché à la religion,
réactionnaire et conservateur», rapporte la RTS.
«Son programme tient en une formule :
“Dieu, la religion et la famille”
», ajoute cette dernière. Il était auprès de Jeanine Añez lorsqu’elle est
entrée au Palais présidentiel le 12 novembre, Bible en main, s’auto-proclamant
présidente par intérim.
Cet homme charismatique de 40 ans a déclaré après la démission d’Evo
Morales : «C’est ce que l’on appelle la
justice divine, et la justice divine a déclaré que ce qu’il fallait faire sur
cette terre devait être fait, et que nous ne pouvons pas laisser impunis ceux
qui ont détruit notre pays en 14 ans», rapporte France 24.
Evo Morales
s’est résigné à démissionner le 10 novembre sous la pression de l’armée et
suite à un rapport de l’Organisation des États Américains mettant en évidence
les fraudes du système électoral.
Jeanine Añez, présidente par intérim, est tenue d’organiser de nouvelles
élections dans un délai de 90 jours, selon la Constitution.
Source et crédit Photo : Evangeliques.info