En pleine campagne pour briguer un deuxième mandat, Donald Trump vient d’embaucher une femme de religion. L’objectif est clair : en plaçant Dieu au cœur de ses discours, le président américain veut absolument consolider le vote des évangélistes – sa base politique – lors des prochaines élections.
Afin de l’aide à atteindre son but, le milliardaire s’accompagne de Paula White. Un choix qui n’est pas surprenant puisque la télévangéliste américaine de 53 ans est son amie depuis près de 20 ans et son ancienne pasteure personnelle.
La
relation d’abord amicale, puis professionnelle, entre Donald Trump et Paula
White a commencé par un coup de fil, en 2001. « Il regardait la
télévision chrétienne et il m’a appelée pour me dire : ‘Hey ! Vous êtes
fantastique », a-t-elle raconté avant l’élection du Républicain.
Originaire
de Floride, la nouvelle conseillère spirituelle de la Maison Blanche avait déjà
prononcé l’invocation lors de l’investiture de Trump. « Nous nous
adressons à toi, notre Père célèste. Nous te demandons de conférer à notre
Président la sagesse nécessaire pour diriger cette grande nation »,
avait-elle déclaré à l’époque.
Figure
médiatique controversée au goût prononcé pour le luxe, mariée trois fois et
anti-choix, elle est à bien des égards une Trumpiste, vit dans un manoir et
prêche la théologie de la prospérité, considérée par beaucoup de
Chrétiens comme « hérétique »,
qui soutient qu’être riche traduit une reconnaissance divine.
Être pauvre est une malédiction de Dieu
18 ans
après ce coup de téléphone fatidique, la voilà propulsée à la Maison Blanche,
engagée pour conseiller l’initiative du président pour la foi et les
opportunités.
Ce projet
vise à donner davantage de poids aux groupes religieux dans les programmes
gouvernementaux consacrés à des questions telles que la défense de la liberté
religieuse et la lutte contre la pauvreté, selon New York Times.
Ironique pour une télévangéliste qui soutient qu’être pauvre est une
malédiction de Dieu, selon sa théologie de la prospérité.
Quand elle
ne donne pas des conférences ou des conseils au président américain, Paula
White s’adresse régulièrement à ses plus de 3 millions de fans sur sa page
Facebook. S’appuyant sur sa propre lecture de la Bible, elle n’hésite pas à
parler politique et à défendre Donald Trump.
À propos
de l’immigration, elle répond à tous ceux qui considèrent le Christ comme l’un
des premiers réfugiés : « Oui, il a vécu en Egypte pendant trois
ans et demi. Mais ce n’était pas illégal. S’il avait enfreint la loi, il aurait
été un pécheur et il n’aurait pas été notre Messie », avait-elle
riposté en juillet 2018 à une chaîne de télévision évangélique.
Pas la première Chrétienne évangélique au
sein de l’adminitration Trump
D’autres
présidents américains, tels que Barack Obama et George W. Bush, ont également
mis en place des conseils et des partenariats fondés sur la foi, mais
contrairement à Donald Trump, ils n’en ont jamais fait une priorité de leur
administration, qui inclut ouvertement d’autres chrétiens évangéliques,
haut-placés, tels que le vice-président Mike Pence et le secrétaire d’État
Mike Pompeo.
Invitée
sur le plateau de Jim Bakker, un autre télévangéliste, Paul White incite à
prier pour le président américain. Il y a quelques jours, elle a été encore un
peu plus loin en assurant que les Chrétiens qui ne voteront pas pour Donald
Trump en 2020 devront en répondre devant Dieu, indique Le Monde.
Sacrée menace.
Source et Crédit Photo : Paris Match et infomediachrist.com
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