Le pasteur iranien Victor Bet Tamraz a connu toutes formes de persécutions dans son pays. Son église est interdite de fonctionner depuis 2009. Et ce n’est pas le pire.
Lui-même, sa famille et des amis chrétiens ont été accusés d’agir contre la sécurité nationale. Mais sa foi ne branle pas. Sa détermination de rester dans son pays non plus.
Il est le seul pasteur ordonné de son Église à être resté dans son pays, selon un article de l’organisation Christian Solidarity International (CSL).
« La police secrète m’a demandé à plusieurs reprises de quitter l’Iran. Mais à chaque fois, j’ai répondu que je resterai. », a-t-il révélé, selon la même source.
Le pasteur a vu partir, en effet, une dizaine de pasteurs de son église pentecôtiste assyrienne.
L’intimidation et la pression exercées contre cet homme de Dieu au quotidien est immense. C’est le cas par exemple, quand les 25 agents des services secrets ont débarqué chez lui.
« Ils sont restés pendant sept heures et ont tout fouillé. » Lorsqu’ils sont repartis, vers minuit, son appartement était sens dessous dessus : « Ils m’ont tout pris, tous mes biens : plus de mille livres et commentaires chrétiens, des bibles en farsi, des souvenirs de famille, des documents officiels, des extraits de comptes, de l’argent et même l’antenne satellite de ma télévision. », a-t-il confié.
Ces enfants et sa femme ne sont pas non plus épargnés. Ces chrétiens ont plus que jamais besoin de prière.
Lisez d’autres aspect de leurs persécutions dans cet article détaillé de la CSL.