Le Comité laïc de coordination (CLC) a adressé une lettre au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le 18 mars 2018.
Dans cette correspondance, le CLC a demandé le renforcement du rôle de l’ONU en République Démocratique du Congo.
Les religieux ont sollicité « plus de moyens à la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) pour la protection des civils pendant la période pré-électorale et post-électorale ».
Les responsables en ont profité pour annoncer l’arrêt momentané des marches pacifiques des catholiques.
Rappel des faits
Depuis le 19 décembre 2016, la RD-Congo se retrouve dans une grave crise politique et sociale. Le président Joseph Kabila se maintient au pouvoir, alors qu’il a conclu son dernier mandat constitutionnel.
De plus, le processus d’organisation des élections présidentielles est bloqué.
Le 31 décembre 2016, un accord de sortie de crise a été signé entre le président et l’opposition sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Mais quelques mois plus tard, de nombreuses dispositions de cet accord ont été violées. Ce qui a provoqué des mouvements de protestations organisées par les chrétiens catholiques en RDC.
En effet, sonneries de cloches, concerts de casseroles et marches pacifiques ont été organisés par les paroisses de Kinshasa.
Celles-ci ont eu lieu respectivement le 31 décembre 2017, et les 21 janvier et 25 février 2018. Leur répression a fait au moins 17 morts.
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