La violence envers les minorités
religieuses est inacceptable, indique le Groupe de travail pour la liberté
religieuse (GLR) du Réseau évangélique suisse SEA-RES dans un communiqué
diffusé le 30 octobre.
En plus de
rappeler les dates du prochain Dimanche de l’Église Persécutée, les 10 et 17
novembre 2019, le GLR invite les Eglises de Suisse à prier pour la liberté
religieuse, en particulier en Chine, au Nigeria et dans l’Est de l’Ukraine.
Le groupe
de travail rappelle les nombreuses «restrictions
à la liberté religieuse, persécutions et violences dont souffrent de plus en
plus de personnes dans le monde en raison de leurs convictions religieuses».
«Les
adhérents à une foi chrétienne sont les plus durement touchés»,
souligne-t-il. Ainsi, depuis cette année, dans les Etats sécessionnistes de
Donetsk et Lougansk, à l’Est de l’Ukraine, toutes les Eglises protestantes sont
soit interdites par la loi, soit dans l’attente d’être régularisées selon le
nouveau système officiel d’autorisation.
Au Nigeria,
de nombreux chrétiens sont tuées et enlevés depuis plusieurs années et la
tendance se poursuit. En Chine, les restrictions imposées à la minorité
chrétienne (5 %) augmentent en raison de la «réglementation des affaires religieuses» en vigueur depuis 2018.
Pour Linus Pfister, président du GLR,
il aussi nécessaire de regarder au-delà de ces trois régions : «Au vu des témoignages d’horreurs et de
crimes violents contre les chrétiens que nous recevons ces jours-ci, comme par
exemple en Syrie, nous voulons aussi penser aux chrétiens des autres pays. Par
nos prières et notre soutien actif, nous voulons aussi contribuer à leur donner
de l’espoir».
Source et Crédit
Photo : Evangeliques.info