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Édification : Que dit la bible sur l’avortement ?

todayOctober 13, 2019

L’avortement est une pratique sociale aux multiples conséquences spirituelles. Un acte ignoble qui s’est même transposé dans la médecine faisant chaque jour des victimes dans le monde. Alors, à travers cet article, nous vous proposons le regard de la bible sur ce péché social en question.

La bible contre l’avortement : Tu ne tueras point

La réponse de la bible au sujet de l’avortement est claire et nette. Ni dans l’Ancien ni dans le Nouveau Testament, il n’est nullement fait mention de l’avortement. Même pas un mot pour parler de l’avortement.  

Toutefois, le 5e commandement de l’Ancien Testament est le plus fréquemment cité. Ce commandement n’a pourtant pas valeur absolue. Dans d’autres passages de la Bible, l’homicide est même ordonné à plusieurs reprises.

Pour des comportements plutôt anodins, Dieu prescrit la peine de mort comme dans ce verset « Celui qui maudira son père et sa mère sera puni de mort. » (Exodes 21 : 17). De même, celui qui aura blasphémé (Lévitiques 24:16). Plusieurs autres exemples dans la bible. Mais,  ces prescriptions contextuelles ne doivent pas tout de même nous encouragé à pratiquer l’avortement.

Le fœtus est déjà une personne humaine

Selon la Bible, la notion de personne humaine est subordonnée à la respiration. On peut donc lire ceci qui l’atteste : « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant » (Genèse 2:7).

Ainsi, il ressort que la Bible assimile le fœtus à une personne humaine. Et si tel est le cas, il ne peut être tué sauf s’il s’agit d’une fausse-couche provoquée accidentellement. La perte d’un fœtus équivaut, pour l’auteur (l’homme), à un dommage matériel dont il en être indemnisé. En dehors même de la bible, l’homicide, par imprudence de la femme enceinte, est sanctionné de la peine capitale. Il faut d’ailleurs noter que Marie, la mère de Jésus a accepté explicitement sa grossesse pour que l’humanité soit sauvé! Une nouvelle vie est donc un don, une promesse d’avenir qui ne saurait être imposée.

Ce que Dieu nous enseigne sur l’avortement

La Bible n’a jamais spécifiquement traité du sujet de l’avortement. Toutefois, il y a de nombreux enseignements dans les Ecritures qui démontrent clairement la volonté de Dieu au sujet de l’avortement. Le passage de Jérémie 1:5 nous dit que Dieu nous connaît avant même qu’il ne nous tisse dans le sein de notre mère.

Pareil pour le Psaume 139:13-16 qui présente la part active de Dieu dans notre création et formation intra-utérine. C’est pourquoi, Exode 21:22-25 prescrit la même peine de mort pour quiconque cause la mort d’un bébé dans le sein de sa mère au même titre que pour celui qui commet un meurtre. Ces textes bibliques indiquent clairement que Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère tout autant qu’un être humain adulte.

Les pensées que les chrétiens doivent éviter

Pour un chrétien, l’avortement n’est pas un droit de libre choix pour la femme. C’est une question de vie ou de mort d’un être humain créé à l’image de Dieu (Genèse 1:26-27; 9:6). Malheureusement, pour pratiquer l’avortement, le premier argument toujours mentionné contre la position des chrétiens est liée des faits. « Que faire par exemple dans les cas de viol et d’inceste ? », clament-ils souvent.

Aussi atroce qu’une grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste puisse être, la réponse est-elle pour autant le meurtre d’un bébé ? Deux tords à la fois (le votre et celui causé au bébé) n’est pas la bonne décision. Même si, vous insisté à avorter, vous pouvez perdre votre vie et vous retrouver facilement en enfer.  

Or, l’enfant qui est né d’un viol ou d’un inceste peut gracieusement être adopté par une famille chrétienne qui ne peut concevoir d’enfants. Sa mère aussi peut l’aimer et l’élever sans aucun souci dans la grâce du seigneur.

Mais, l’enfant ne devrait pas être puni pour les mauvaises actions de son père. Le second argument qui est toujours mentionné contre la position des chrétiens sur l’avortement est lié aussi au cas de grosse à risque. « Que faire dans le cas où la santé de la mère en danger ? ».

En toute honnêteté, c’est la question la plus difficile à résoudre à propos de l’avortement. Mais, dans pareille situation, souvenons-nous que Dieu est un Dieu de miracles. Il peut préserver la vie de la mère et de l’enfant malgré les pronostics médicaux.

En fin de compte, cette question ne peut être résolue qu’entre le mari, la femme et Dieu. Tout couple confronté à cette situation extrêmement difficile devrait prier le Seigneur pour recevoir la sagesse (Jacques 1:5) pour savoir ce qu’il faudra faire selon la volonté de Dieu.

Avorter est un crime selon la parole de Dieu.

La vérité à savoir sur la pratique l’avortement

Selon les récentes statistiques de l’organisation mondiale de la santé (OMS), 94% des avortements pratiqués dans le monde aujourd’hui le sont pour des raisons autres que la santé de la mère. Ainsi, la grande majorité des cas d’avortement les concernés sont souvent soit des femmes avec leurs partenaires soit elles ou eux seuls qui décident qu’ils ne veulent pas du bébé en train d’être conçus.

C’est là le plus grand des maux : le refus de la grossesse de part et d’autre. Surtout en milieu chrétien quand on se cache pour avoir des rapports sexuels, en dehors du mariage, on ne peut que prendre de telle décision s’il y a une grossesse.

Pour le chrétien, quoi qu’il advienne, l’avortement ne devrait jamais être la première option. La vie d’un être humain dans l’utérus vaut plus que tout. Pour ceux qui ont eu recours une fois ou plusieurs fois à un avortement, confessez-vous.

Cela parce qu’un péché d’avortement n’est pas moins pardonnable que les autres péchés. En Christ, tout et n’importe quel type de péché peut être pardonné (Jean 3:16 ; Romains 8:1 ; Colossiens 1:14). Une femme qui a eu un avortement, un homme qui a encouragé un avortement et même un docteur qui a pratiqué un avortement, tous peuvent être pardonnés par la foi en Jésus-Christ s’ils se repentent sincèrement.

Saint Bénifils

Crédit Photo : « Le journal de Montréal »

Written by: Radio Éclat Internationale


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