L’avortement est une pratique sociale aux multiples conséquences
spirituelles. Un acte ignoble qui s’est même transposé dans la médecine faisant
chaque jour des victimes dans le monde. Alors, à travers cet article, nous vous
proposons le regard de la bible sur ce péché social en question.
La bible contre l’avortement : Tu ne tueras point
La réponse de la bible au sujet de l’avortement est
claire et nette. Ni dans l’Ancien ni dans le Nouveau Testament, il n’est
nullement fait mention de l’avortement. Même pas un mot pour parler de
l’avortement.
Toutefois, le 5e commandement de l’Ancien Testament
est le plus fréquemment cité. Ce commandement n’a pourtant pas valeur absolue.
Dans d’autres passages de la Bible, l’homicide est même ordonné à plusieurs
reprises.
Pour des comportements plutôt anodins, Dieu prescrit
la peine de mort comme dans ce verset « Celui qui maudira son père et sa mère sera puni de mort. » (Exodes
21 : 17). De même, celui qui aura blasphémé (Lévitiques 24:16). Plusieurs
autres exemples dans la bible. Mais, ces
prescriptions contextuelles ne doivent pas tout de même nous encouragé à
pratiquer l’avortement.
Le fœtus est déjà
une personne humaine
Selon la Bible, la notion de personne humaine est
subordonnée à la respiration. On peut donc lire ceci qui l’atteste :
« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla
dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant » (Genèse
2:7).
Ainsi, il ressort que la Bible assimile le fœtus à une
personne humaine. Et si tel est le cas, il ne peut être tué sauf s’il s’agit
d’une fausse-couche provoquée accidentellement. La perte d’un fœtus
équivaut, pour l’auteur (l’homme), à un dommage matériel dont il en être indemnisé.
En dehors même de la bible, l’homicide, par imprudence de la femme enceinte,
est sanctionné de la peine capitale. Il faut d’ailleurs noter que Marie, la
mère de Jésus a accepté explicitement sa grossesse pour que l’humanité
soit sauvé! Une nouvelle vie est donc un don, une promesse d’avenir qui ne
saurait être imposée.
Ce que Dieu nous enseigne sur l’avortement
La
Bible n’a jamais spécifiquement traité du sujet de l’avortement. Toutefois, il
y a de nombreux enseignements dans les Ecritures qui démontrent clairement la
volonté de Dieu au sujet de l’avortement. Le passage de Jérémie 1:5 nous dit
que Dieu nous connaît avant même qu’il ne nous tisse dans le sein de notre
mère.
Pareil
pour le Psaume 139:13-16 qui présente la part active de Dieu dans notre
création et formation intra-utérine. C’est pourquoi, Exode 21:22-25 prescrit la
même peine de mort pour quiconque cause la mort d’un bébé dans le sein de sa
mère au même titre que pour celui qui commet un meurtre. Ces textes bibliques indiquent
clairement que Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère tout autant qu’un
être humain adulte.
Les pensées
que les chrétiens doivent éviter
Pour
un chrétien, l’avortement n’est pas un droit de libre choix pour la femme.
C’est une question de vie ou de mort d’un être humain créé à l’image de Dieu
(Genèse 1:26-27; 9:6). Malheureusement, pour pratiquer l’avortement, le premier
argument toujours mentionné contre la position des chrétiens est liée des
faits. « Que faire par exemple dans les
cas de viol et d’inceste ? », clament-ils souvent.
Aussi
atroce qu’une grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste puisse être, la
réponse est-elle pour autant le meurtre d’un bébé ? Deux tords à la fois (le
votre et celui causé au bébé) n’est pas la bonne décision. Même si, vous
insisté à avorter, vous pouvez perdre votre vie et vous retrouver facilement en
enfer.
Or,
l’enfant qui est né d’un viol ou d’un inceste peut gracieusement être adopté par
une famille chrétienne qui ne peut concevoir d’enfants. Sa mère aussi peut
l’aimer et l’élever sans aucun souci dans la grâce du seigneur.
Mais,
l’enfant ne devrait pas être puni pour les mauvaises actions de son père. Le
second argument qui est toujours mentionné contre la position des chrétiens sur
l’avortement est lié aussi au cas de grosse à risque. « Que faire dans le cas où la santé de la mère en danger ? ».
En
toute honnêteté, c’est la question la plus difficile à résoudre à propos de
l’avortement. Mais, dans pareille situation, souvenons-nous que Dieu est un
Dieu de miracles. Il peut préserver la vie de la mère et de l’enfant malgré les
pronostics médicaux.
En
fin de compte, cette question ne peut être résolue qu’entre le mari, la femme
et Dieu. Tout couple confronté à cette situation extrêmement difficile devrait
prier le Seigneur pour recevoir la sagesse (Jacques 1:5) pour savoir ce qu’il faudra
faire selon la volonté de Dieu.
La vérité à
savoir sur la pratique l’avortement
Selon
les récentes statistiques de l’organisation mondiale de la santé (OMS), 94% des
avortements pratiqués dans le monde aujourd’hui le sont pour des raisons autres
que la santé de la mère. Ainsi, la grande majorité des cas d’avortement les
concernés sont souvent soit des femmes avec leurs partenaires soit elles ou eux
seuls qui décident qu’ils ne veulent pas du bébé en train d’être conçus.
C’est
là le plus grand des maux : le refus de la grossesse de part et d’autre.
Surtout en milieu chrétien quand on se cache pour avoir des rapports sexuels,
en dehors du mariage, on ne peut que prendre de telle décision s’il y a une
grossesse.
Pour
le chrétien, quoi qu’il advienne, l’avortement ne devrait jamais être la
première option. La vie d’un être humain dans l’utérus vaut plus que tout. Pour
ceux qui ont eu recours une fois ou plusieurs fois à un avortement,
confessez-vous.
Cela
parce qu’un péché d’avortement n’est pas moins pardonnable que les autres
péchés. En Christ, tout et n’importe quel type de péché peut être pardonné
(Jean 3:16 ; Romains 8:1 ; Colossiens 1:14). Une femme qui a eu un avortement,
un homme qui a encouragé un avortement et même un docteur qui a pratiqué un
avortement, tous peuvent être pardonnés par la foi en Jésus-Christ s’ils se
repentent sincèrement.
Face à la montée du terrorisme dans le pays, les églises du Burkina Faso lancent un appel à la communauté internationale. La Fédération des Églises et Missions Évangéliques (FEME), lance un vibrant appel à la communauté internationale pour venir en aide aux populations déplacées du Burkina Faso. Selon la FEME, il faut agir avant que le pays ne sombre dans le chaos. Le vibrant appel Le Burkina Faso connait une crise […]