Cette année, les chrétiens d’Irak sont invités à annuler les festivités de
Noël en solidarité avec les familles des victimes touchées par les violences
qui frappent la capitale.
452 personnes
au moins ont trouvé la mort et 17000 ont été blessées depuis le mois d’octobre
lors des manifestations de protestation contre le système politique et la
corruption.
Le cardinal
Louis Raphaël Sako s’est exprimé au nom de l’église catholique chaldéenne: «Nous n’allons pas installer de sapins
décorés dans les églises et sur les places, et il n’y aura pas de célébrations
ni de cérémonies festives au patriarcat» a-t-il déclaré avant d’ajouter: «Nous allons nous réfugier dans la prière
pour les victimes.»
Le cardinal
Sako a invité les croyants du monde entier à prier pour les chrétiens d’Irak et
en particulier pour la plaine de Ninive, afin que le pays puisse se
reconstruire sur de meilleurs fondements.
Selon Christianity
Today, des chrétiens continuent de participer aux manifestations et
distribuent de la nourriture sous l’un des ponts qui enjambent le Tigre. C’est
là sans doute l’image de leur espérance: bâtir des ponts entre les Irakiens.
Ce mouvement
est un déluge, qui prend place dans les cœurs des jeunes et des pauvres, sans
aucune discrimination religieuse, commentait un pasteur de l’Eglise Baptiste
Nationale. Cela a fait tomber les murs qui divisaient les Irakiens.
D’après Portes
Ouvertes, l’Irak occupe le 13ème rang des pays où il est difficile de vivre sa
foi. Le pays ne compte plus que 250 000 chrétiens dont 3000 évangéliques.
Source et Crédit Photo : Evangeliques.info