Témoignage : Six ans après, la chantre ivoirienne Mariello raconte son viol manqué
todayNovember 10, 2019
Novembre
2013 reste comme une date traumatisante et inoubliable pour Mariello, une jeune
chantre ivoirienne. À cette date, à San-Pedro dans le Sud-Ouest de la Cote d’Ivoire,
elle a échappé à un viol. Son agresseur qui n’a pas eu gain de cause a mordu et
coupé l’une de ses lèvres pour l’empêcher de louer Dieu. Ici elle vous partage ce
témoignage tragique.
Chantre
Mariello :“Ah le mois de Novembre… J’aurais pu ne
plus avoir l’occasion et la grâce de célébrer, de Louer mon Dieu.“
Le
récit : “Un soir du mois de Novembre 2013, alors que
je me rendais à la pâtisserie pour m’acheter un croissant, je fus abordée par
un jeune homme que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve.
Il faut dire que l’endroit était mal
éclairé. Ce jeune homme s’est approché de moi, m’a fait un croche-pied, et je
me suis retrouvée par terre. Tout de suite, j’ai deviné ses intentions et je me
suis mis à me défendre autant que je pouvais.
Mes appels à l’aide sont restés vains.
Personne n’osait s’hasarder dans le noir pour me porter secours parce que
chacun craignait certainement pour sa vie. Ainsi, seule face à lui, il me
saisit de toutes ses forces, m’obligeant à l’embrasser.
Dans ce combat pour ma survie, alors
que j’étais par terre, je me débattais de toutes les forces qui me restaient,
et lui également dans sa fureur de ne pas obtenir ce qu’il voulait, il réussit
à mettre ma lèvre supérieure dans sa bouche.
Et avec rage, avec toute la force de
sa brutalité, il me mordit avec une de ses rares violences. Je sentais toutes
ces dents pénétrer ma chair et d’un geste cannibalesque,…il m’arrachât la lèvre
supérieure, crachat le morceau avant de
prendre la fuite me laissant toute en
sang.
Je me suis relevée criant toujours à
l’aide et en courant, j’essayai de parler à des personnes que je rencontrais
mais les gens m’évitaient, je suis même rentrée dans une cours en criant à
l’aide mais me voyant toute ensanglantée, les gens m’ont fui en fermant leur
porte.
Après cette tentative de viol manquée,
j’ai pu, par la grâce de Dieu, avoir la force et la lucidité nécessaire, J’ai
couru jusqu’au commissariat pour signaler mon agression et porter plainte
contre X avant de me rendre à l’hôpital le plus proche.
Sur le coup, il faut dire que, je
n’avais pas réalisé la gravité de la blessure. C’est arrivé à l’hôpital,
lorsque je me suis regardée dans la glace que je me suis rendue compte de la
profondeur de la blessure et je suis tombée en syncope. Quand j’ai repris connaissance,
je ne cessais de me demander pourquoi je sers le Seigneur, et pareille chose
m’arrive ?
Cependant, en mon for intérieur,
j’avais la force nécessaire pour confesser le Psaumes 34 verset 19 qui dit :
«le malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours.»
En outre, quand l’infirmier chargé de
mes soins est arrivé, celui qui était de garde, il me dit : «Mme, si nous avions le morceau de lèvre
arrachée, nous aurions pu le coudre. Nous sommes vraiment désolés.»
Il a dit cela avec un ton tellement pathétique, que j’ai pu sentir
toute son impuissance malgré sa volonté de me venir en aide.
Soudainement, contre toute attente, je
me suis mise à chanter, à chanter, oui, à chanter du peu de force qui me
restait, parce que je savais de quoi mon Dieu était capable.
Et pendant que je chantais, Pendant
que je célébrais mon Dieu, l’une des
infirmières, avec un air très étonné, ne comprenait pas comment je pouvais,
malgré la douleur, me mettre à chanter comme je le faisais.
Et je lui ai répondu que c’est avec ma
bouche que je sers Dieu, ce Dieu ne pouvait donc pas me laisser dans cet état. À
mesure que je chantais, je réalisais dans mon esprit que mon miracle était
possible, on m’a fait un pansement et je
suis rentrée à la maison. L’incident s’est produit un vendredi et dimanche déjà
je suis allée travailler pour le Seigneur.
Je me suis rendue au culte avec un
gros pansement sur la bouche au grand étonnement de mon pasteur qui, avec des frères et sœurs en Christ avaient
prévu me rendre visite après le culte de ce jour-là.
Tant que je pouvais marcher, sauter,
me mouvoir, je ne pouvais rester à la maison à cause de ce qui m’était arrivé
parce que je venais dans la présence de Celui qui était capable de renouveler
mes cellules.
IL m’a créée, m’a tissée dans le sein
de ma mère, n’était-IL pas capable de me régénérer ? Ce dimanche-là, pour
exprimer mon amour pour Dieu et dire au diable que la confusion ne sera jamais
de mon côté, j’ai dansé, j’ai célébré le Seigneur comme jamais auparavant.
À ce culte qui était très spécial pour
moi, le Seigneur s’est tellement glorifié qu’il y a eu conversion. Un policier,
invité par une sœur de l’église, a donné sa vie à Jésus parce que selon lui mon
témoignage l’a touché.
Le mardi qui a suivi, je suis repartie
à l’hôpital pour un pansement et l’une
des aides-soignantes m’a conseillée l’utilisation de compresses grasses. C’est
ce que j’ai fait et une semaine plus tard, la chair s’est reconstituée et au
bout de deux semaines, ma lèvre a été complètement Reconstituée.
Gloire à Jésus !!!Alléluia !!! J’ai
entendu pas mal de choses à cause de cette cicatrice frères et sœurs. J’ai
entendu des paroles du genre : « c’est une go ziguehi (femme de gang, Ndlr),
c’est dans les gnaga (bagarre de gang, Ndlr), qu’on lui a blessé la lèvre au
couteau » ou bien « c’est une
cicatrise qu’elle a eu à la suite d’une opération de bec de lièvre.»
J’en ris encore… Si vous saviez ce par
quoi je suis passée… J’ai expérimenté la Fidélité de mon Dieu. Je le sers de
plus belle.
Je ne m’épanouis complètement qu’en Le
Servant, qu’en Le Chantant, qu’en Dansant à la gloire de son Nom. Et cinq ans
plus tard j’ai sorti, par la grâce de Dieu, mon premier album intitulé “Je
veux te toucher” tiré du livre de Marc 5 : 25-34.
C’est un album de quatre titres : Je
veux te toucher, Bartimée, Je sens l’Esprit, Guinayè et deux remix. C’est mon
histoire, c’est là mon chant : Louez mon sauveur, à chaque instant. Que Dieu
vous bénisse !!”
Je ne sais pas la situation que tu traverses en ce moment mais je voudrais t’exhorter à croire que jamais au grand jamais le Seigneur ne saurait t’abandonner. Relèves toi, et prends courage !” Que Dieu vous bénisse abondamment !
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